Pourquoi je t'aime

Pourquoi est-ce si difficile d'aimer ? Pourquoi est-ce si difficile d'être aimé ?

De tous temps, les êtres humains, femmes ou hommes, se sont enchaînés avec les liens de l'amour.

De tous temps, les êtres humains, femmes ou hommes, se sont défaits de ces chaînes pour les refermer avec encore plus de douceur ou de fermeté.

Il est dur de séparer la tendresse de la cruauté : tendresse de dire je t'aime et cruauté de dire moi non plus.

AMOUR, quel mot :

• qui enflamme les coeurs mais remplit également les yeux de chaudes larmes ;
• qui réchauffe au coin du feu mais refroidit l'univers glacial des sentiments ;
• qui illumine les rictus mais assombrit un visage ;
• qui pétille au plus profond de l'iris mais noircit le regard ;
• ...

Quelle tristesse d'aimer à sens unique, de ne pas être compris ou de ne pas savoir se faire comprendre.

Ah les sentiments ...vaste programme pour lesquels de nombreuses années universitaires ne sauraient permettre d'en appréhender toute la subtilité.

Aimer, être aimé ... de beaux mots énoncés par les bouches des uns et des autres mais qui peuvent détruire autant que réjouir, enflammer autant que ruisseler de chaudes larmes, réchauffer autant que refroidir, ...

Je l'aime, il m'aime. Comment, le lui faire comprendre, comment le lui dire ? Je n'ose pas. Je suis si malheureux quand il est absent. J'ai besoin de lui pour exister et vivre.

Sans lui, je ne suis rien, jamais je ne déplacerai des montagnes si je demeure seul. Et pourtant, j'ai une force de taureau mais elle n'est rien à comparer de celle décuplée obtenue grâce à lui.

Que la vie soit à deux ou ne soit pas, qu'elle soit joie et tendresse.

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La formule est certes connue mais au combien toujours d'actualité pour qui aime son prochain, son promis, sa mi.

L'amour est ce sentiment inqualifiable et indomptable terriblement d'actualité face au monde de brut dans lequel nous vivons tous.

Comment vivre sans toi ? La réponse est aussi limpide que de l'eau de roche s'écoulant d'un glacier : impossible puisque chaque jour que Dieu m'accorde sur cette terre n'est possible d'être vécu que grâce à toi.

Pour moi, tu es tout à la fois : mon espérance et ma certitude.

Dans ce triste monde, tu es ma lumière et personne ne pourra jamais ôter l'image que j'ai de toi et qui perpétuellement rayonne en moi.

C'était un soir de novembre 1997 : je t'ai rencontré et depuis on ne s'est jamais quitté.

A Paris, il était déjà tard sur ce quai de Seine et même si la pénombre ne permettait guère que de se deviner, en cet instant magique j'ai su que se serait toi et personne d'autre.

Tu étais (et es encore !) celui que j'attendais depuis longtemps déjà, celui que je désespérais de ne jamais rencontrer. Celui qui pour la 1ère fois ma dit : je t'aime.

Dans ces moments là, il est des mots qui retentissent comme toutes les cloches de Notre Dame et du Vatican réunies.

Mon coeur battait à rompre mes artères. Mes sens ne savaient plus où donner de la tête, mais tu étais là près de moi et plus rien ne comptait. Les bâteaux mouche qui naviguaient sur la Seine étaient autant de spectateurs anonymes à notre amour naissant. Nous nous prîmes par la main et la serrâmes fort en témoignage de l'intensité et la violence des sentiments éprouvés.

Nos bouches se rapprochèrent et nos langues se déchainèrent. Plus rien ne comptait pour nous que notre amour : nous étions seuls au monde et seuls dans notre monde.

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Lorsque le monde est triste, tu es la lumière qui inonde mon coeur.

Jamais personne ne pourra ôter l'image que j'ai de toi, laquelle demeure à tout jamais imprimée au plus profond de ma rétine.

Nous nous sommes rencontrés et depuis sur notre chemin commun :

• nous avançons l'air de rien, funambules de notre destin ;
• nous avançons sur ce chemin hérissé tantôt de cactus, tantôt de fleurs aromatiques ;
• nous avançons main dans la main sur l'océan de demain et nous voguons toutes voiles battantes ;

Tu es le phare qui éclaire mon chemin dans la tourmente de la vie.

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Et puis un jour tout se termina aussi rapidement que cela avait commencé.

Aucun vrai reproche, mais peut-être une lassitude.

Aucun vrai grief, mais peut-être un laisser aller non volontaire, non exprimé.

Aucune vrai amertume, mais peut-être un désir qui avec le temps s'est estompé.

Juste un constat d'échec à l'issue de ces 12 années passées ensemble à se chérir .

Pourtant, la vie était belle, resplendissante lumineuse et soudainement elle est devenue beaucoup plus sombre, presque noire car désormais porteuse d'aucun espoir.

Juste des souvenirs inscrits à jamais dans les circonvolutions de mon cerveau et des photos gravées sur le disque dur de l'ordinateur.

Oh, l'affection est toujours présente, mais pour encore combien de temps ?

Loin des yeux, loin du coeur .....

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On se demande parfois si la vie a un sens ..... et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie .(BRASSAI  -1899-1987)

Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles. (Charles Dickens)

Dans un couple, peut-être que l'important n'est pas de vouloir rendre l'autre heureux, c'est de se rendre heureux et d'offrir ce bonheur à l'autre. (Jacques Salomé)

Voyager, ce n'est pas arriver, c'est parcourir le chemin (Stevenson)

La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer (Dostoïevski)

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